Célébrer tout ce que nous sommes (déjà) ?

Et si, l’espace d’une Vie, nous troquions cette quête incessante de preuves de notre insuffisance contre la pleine revendication de notre complétude ?

Et si, l’espace d’une journée, nous faisions l’expérience du monde sous l’angle de l’abondance plutôt que celui du manque ?

Qu’est-ce qui serait différent ?

Tout, potentiellement.

Tout, très certainement.

Décider de faire de notre vie une célébration nous appartient.

Décider que nous suffisons, que nous sommes assez exactement tel.les que nous sommes nous appartient.

Décider de vivre tout comme du plus qui s’ajoute, plutôt que tout comme un moins à combler, nous appartient.

Je m’écris à moi.

A ma tendance à voir ce qui manque avec le désir de l’améliorer.

A cette tendance qui me tire vers le haut tout en parfois me maintenant vers le bas.

Oui, les choses seront mieux encore que ce qu’elles sont déjà.

Oui, c’est sain de désirer toujours mieux pour soi, pour l’autre et pour le monde.

Et, prudence car

c’est une porte ouverte pour que se faufile l’insatisfaction chronique

si ce désir d’un futur plus magique encore

n’est pas cultivé à égalité

avec une gratitude extraordinaire

pour ce qui est présent, là, maintenant.

Je m’écris à moi.

Puis je te le partage à toi.

Je te parle de moi.

En espérant que ça te parle de toi.

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Il y a ce que nous apprenons. Régulièrement.

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Devenir la preuve que l’on attendait