À celle que j’ai été, à celle que je serai.

(NB : A lire à voix haute, avec puissance, en remplaçant mon prénom par le tien)

A celle que j’ai été, je dis merci.

A celle que je serai, je dis prépare-toi.

SOUVENT, quand le syndrome de l’imposteur pointe le bout de son nez, je m’imagine retourner dans le passé et échanger avec celle que j’ai été. Et je me connecte à tout ce que j’aurais à lui apporter. Je ressens l’impact immense que j’aurais sur sa vie grâce tout ce que je suis devenue aujourd’hui … et cela me rassure sur ma valeur ajoutée, sur ce que j’ai à offrir au monde. A toutes celles qui aujourd’hui sont peut-être celle que j’ai été, coincées avec le même genre de doutes et cette force en elles qu’il leur reste à découvrir. 

Mais je réalise ce matin que si celle que je suis aujourd’hui révolutionnerait hypothétiquement la vie de celle que j’ai été … c’est surtout celle que j’ai été dans le passé qui a révolutionné ma vie. Pour de vrai.

C’est son culot qui m’a mise sur la voie.

Son audace qui a créé ma vie, permis mon abondance.

Le fait qu’elle se soit plusieurs fois lancée sans preuve 

qui fait de moi une preuve que tant est possible.

Ce sont ses choix. Sa détermination. Sa résilience. 

Sans elle, je n’en serai pas là. 

SOUVENT, quand j’ai besoin d’audace, je m’imagine avancer dans le futur et échanger avec celle que je serai. Et je me connecte à tout ce qu’elle aurait à m’apporter. Je ressens ce dont je suis capable quand ce que j’entrevois de sa vie à elle semble me confirmer que ça va marcher, me donne l’élan dont j’ai parfois besoin pour oser.

Mais je réalise ce matin que si celle que je serai dans le futur peut booster celle que je suis aujourd’hui, c’est surtout celle que je suis dans le présent qui peut impacter la trajectoire de celle que je deviendrai.

Je vais dans le passé ou dans le futur chercher le supplément de confiance ou de foi dont j’ai parfois besoin. Mais c’est dans le présent que je peux tout changer en l’activant.

A toi, la femme que j’ai été, 

je dis merci.

A toi, la femme que je serai,

je dis prépare-toi.

Je saisis vos mains, je sens vos coeurs battre à l’unisson.

Je sais que nous existons toutes simultanément.

Que le passé, le présent et le futur se vivent en même temps.

Chacun sur un plan quantique qui s’entremêle à tous les autres.

Mais se perçoit séparément par nos sens et notre esprit humain.

Et même si je pourrais en comprendre bien davantage de cette magie quantique,

Le minimum que j’ai à en garder aujourd’hui, c’est que

Celle que j’ai été a crée la vie de celle que je suis.

Celle que je suis crée la vie de celle que je serai.

Alors, je serre toutes nos mains, je rassemble tous nos courages.

Pour nous toutes, je saisis la responsabilité qui est la mienne ici et maintenant.

Inventer notre futur, et pas seulement le découvrir au fur et à mesure.

Et parfois, c’est à vous qui me lisez que je me connecte.

Quelle force cela me donne de ressentir, de percevoir, de m’autoriser à imaginer que

si mon présent crée mon avenir, il inspirera peut-être des centaines, des milliers de vos avenirs à vous. 

A toi la Margaux qui a vécu, je dis merci.

Tu as eu un sacré cran à certains carrefours charnières.

Tu as pris certaines décisions qui ont tout changé.

A toi la Margaux qui vivra, je dis prépare-toi.

Car, même si parfois j’ai la sensation de l’avoir endormi, 

je le suis encore ce sacré bout de femme.

Qui sait reconnaître ou créer ces moments charnières

Et prendre les décisions qui changeront tout.

Alors promis, au lieu de jouer petit, c’est à toi que je penserai.

Je vais t’en créer une encore plus belle de vie.

Une de celles dont on est fier.

Une de celles qui font une différence.

Une de celles où toi et les tiens n’auront à s’inquiéter de rien.

Je vais créer l’improbable, déjouer les statistiques,

embarquer les foules avec moi dans cette révolution qui se joue dans mon coeur.

Sois tranquille, car depuis le présent, j’assure tes arrières.

Nos arrières.