Merci Confucius
Il me faudrait 100 articles pour vous partager en détails ces 7 journées qui ont tout fait basculer.
Ci-dessous un post d’il y a plusieurs années, rédigé en réponse à tout ceux qui me demandaient comment j’avais pris ma décision.
LUNDI // Reprise du boulot. Tout va bien. Très très bien même. Je suis rentrée la veille de 4 semaines de vacances au Brésil. 2 en solo, 2 avec une de mes proches amies. Voyage coup de tête, organisé un mois à l’avance. Ultra bronzée, ultra blonde, je sens encore la chaleur et l’énergie folle du Brésil en moi. Les rencontres et les discussions marquantes plein la tête, enthousiasmée par 2 grandes décisions que j’ai prises là-bas.
Littéralement, je flotte.
Rien ne peut m’arrêter,
je me sens invincible
MARDI // La grosse claque.
Le Diable s’habille de nouveau en Prada (sauf que le mien s’habille chez une autre marque et que mes collègues sont des amours).
Les 600 mails, le stress, les deadlines, le ton sur lequel on me parle.
Je suis submergée, « sous l’eau » comme on dit tout le temps chez nous et l’expression est en fait tellement juste, car je me noie …
Suis comme paralysée intérieurement.
Tout se bloque en moi.
Je ne peux plus.
Je ne veux plus.
Je sors très tôt, la journée n’a même pas été difficile pour une fois.
Je marche 100m.
Et j’éclate en larmes.
OK je ne suis pas invincible du tout. 48h que je suis rentrée, 48 !!!!
MERCREDI // Je ne me souviens pas vraiment de la journée. Mais ce soir-là, je fais 100m.
Et je glisse sur un prospectus rouge: « ON A DEUX VIES. LA DEUXIÈME COMMENCE QUAND ON RÉALISE QU’ON EN A QU’UNE. ».
Donc voilà, y’a des fois, la vie c’est pas un petit signal qu’elle t’envoie, surtout quand tu te voiles la face depuis trop longtemps, c’est un panneau lumineux !
Merci Confucius, tu t’es matérialisé au bon moment, j’avais besoin de toi ce jour-là!
Et toi, il te parle Confucius ?
Suite au prochain article : “De quoi as-tu envie ici et maintenant ?”