La démission

JEUDI // Je suis une contradiction géante. Je veux mais je ne peux pas. Je veux mais en fait, je ne veux pas tant que ça. Et puis non, après tout, je peux continuer comme ça, je tiens le coup depuis 3 ans et demi dans cette « boîte », je me suis habituée à tirer sur la corde.


Et là, bam, mon boss me convoque pour parler promotion. Il l’a senti ou quoi que j’allais lui claquer entre les doigts ?


VENDREDI // Mes jambes ne me portent pas. Mon corps refuse de prendre le chemin du bureau. Je fais semblant, la journée passe.


SAMEDI // Un ancien pote d’école, croisé par hasard :
« Bon alors, c’est quand que tu démissionnes ? Tu vaux mieux que ça franchement ! »
« Bientôt tu vas voir ! »
Et au fond de moi, je sais que cette fois, si, je vais vraiment le faire.


DIMANCHE // Je me réveille et JE SAIS. Je n’ai même pas à prendre la décision. A faire de liste de pours et de contres, de toute façon, je n’ai jamais su en faire. C’est là. En moi. Dans mon ventre, dans mes tripes. La nuit a porté plus que conseil. Elle a apporté la décision. Je ne sais pas qui l’a prise pour moi, mais elle sonne juste. Clairement, j’ai l’impression que ça s’est passé plus haut. Aujourd’hui avec le recul, je le comprends.


Et après cette semaine de grand 8 émotionnel, je me sens enfin apaisée. Sereine. Je vais démissionner ET je vais le faire maintenant ce grand voyage. J’avais vu juste au Brésil, je m’étais juste trompée sur le timing : c'est maintenant.

2h plus tard, je l’annonce à 2 amies. Puis à ma mère. Ça sonne juste, je me sens comme jamais je ne me suis sentie. J’ai pris 2 jours pour me renseigner niveau RH et j’ai démissionné le mercredi.


Je n’ai JAMAIS, JAMAIS regretté ma décision.

Donc,

quand ton corps te parle,

écoute le !


Quand la vie te met une belle droite, relève toi et bouge toi !

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