Nous sommes tous des mentors

J’ai souvent eu du mal avec le mot mentor.⁠


Pas parce qu’il ne me plaît pas ou que je ne le trouve pas à mon goût.⁠

C’est plutôt moi qui ne me sentait pas à sa hauteur.⁠

Qui trouvait que ça faisait prétentieux de se désigner comme une mentor.⁠


Alors qu’en fait,

je crois profondément

que nous sommes tous des mentors.⁠


Pour la plupart d’entre nous, des mentors qui s’ignorent.⁠

Pour nombre d’entre nous, des mentors du quotidien qui n’ont pas le désir de l’être au-delà de leur entourage naturel.⁠⁠


Mais nous sommes tous des mentors car …⁠

… nous avons tous vécu et vivons notre expérience d’être humain.⁠


Nous avons tous écrit différents chapitres de vie.⁠

Nous avons tous traversé différentes étapes ou épreuves.⁠

Nous avons tous évolué, un peu, beaucoup, immensément.⁠

Nous avons tous appris, un peu, beaucoup, immensément.⁠

Nous avons tous des clés qui ouvriraient les portes closes de certains autres.⁠

Mais peu de gens en ont conscience et peu se sentent appelés à distribuer ces clés.⁠

Et parmi ceux qui se sentent la vocation de le faire, combien l’assument ?⁠



Pour moi en tout cas, ce n’est pas simple d’assumer ressentir que je suis là pour avoir un impact bien plus grand que celui que je m’autorise actuellement à avoir. ⁠

Pas parce que j’ai des diplômes universitaires qui l’attestent.⁠

Mais car j’apprends tous les jours et me crée mes propres diplômes à l’Ecole de la Vie. ⁠

Transmettre à grande échelle, c’est en moi, dans mes tripes, dans les flashs qui m’arrivent depuis plusieurs années.⁠

Et pourtant, je réduis encore mes ambitions, mes inspirations, mes aspirations par peur de déranger celles et ceux qui en ont moins. Je minimise mes réussites par peur de me mettre à dos celles et ceux qui m’observent. Et même mes proches.⁠

Lors de mes dernières sessions de coaching, j’ai touché du doigt quelque chose de très profond : ma plus grande blessure à moi c’est exactement celle-ci, avoir codé, pour plein de raisons, petites, subtiles mais régulières à l’échelle de ma vie, que je devais faire profil bas pour ne pas déranger, pour ne pas cesser d’être aimée. ⁠

J’ai plusieurs fois vécu de fortes situations de rejet quand j’ai fait des choses différentes et fort visibles. L’enfant, puis l’adolescente, puis la jeune adulte que j’étais à ces moments-là a intégré dans sa mémoire, inconsciente, cellulaire, à quel point il fallait faire attention.⁠


Ce n’est pas ok. Ce n’est plus ok.⁠

Je sais que beaucoup d’entre vous opèrent, en conscience ou non, d’une certaine manière depuis la même blessure, la même sensibilité.⁠

Pour vous non plus, ce n’est plus ok.⁠



Ensemble, arrêtons de réduire notre lumière par peur d’incommoder ceux qui n’ont pas encore trouvé leur propre interrupteur. Au contraire, montrons la voie d’une vie vécue depuis sa pleine puissance intérieure et incarnons le bonheur que cela procure.⁠



Ensemble, allons rallumer les étoiles.

Et tous nos spotlights intérieurs.⁠



Le monde a besoin de chacun d’entre nous à son plus haut potentiel.⁠

Je suis prête pour mes futures clientes âmes-sœurs comme j’aime vous appeler.

Je vous embrasse tellement fort.⁠

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