Toute vérité est bonne à dire.
Toute vérité n’est pas bonne à dire.
Certes.
Mais moi j’ai une question à poser.
Est-on toujours d’accord avec ce bon vieux proverbe qui date, selon mes recherches,… du XIIIème siècle ?
On a tous déjà entendu cette phrase au moins une fois dans notre vie.
On a tous déjà opéré, consciemment ou inconsciemment, depuis cette conviction-là.
Car mine de rien, elle existe dans notre référentiel collectif.
Et ne nous rend pas forcément service.
Et bien moi aujourd’hui, j’ai envie de dire …
Toute vérité EST bonne à dire.
Peut-être pas n’importe comment évidemment.
Balancer ses 4 vérités à la figure de quelqu’un, sous le coup d’une émotion forte incontrôlée et incontrôlable, sera parfois notre seule option sur le moment certes, mais jamais la meilleure.
Je crois profondément que la vérité est toujours
libératrice et créatrice.
Ça ne veut pas dire qu’elle est toujours facile à entendre. Et à accueillir.
Simplement, que la vérité nous donne des possibilités plus saines que le non-dit, le refoulement, le mensonge.
Certaines vérités ne sont vraiment pas bonnes à dissimuler ou à éviter de regarder en face.
Plus vite on les regarde, mieux on les accueille, mieux c’est.
On ne peut pas aller longtemps contre la vérité sans dommage. Elle trouvera toujours une manière de nous remettre sur le bon chemin. Et pas toujours de la bonne manière et dans le timing qui nous aurait arrangé.
PS : et pour ce qui est de dissimuler la vérité à quelqu’un « pour son bien » … les approches transgénérationnelles indiquent aujourd’hui à quel point les secrets familiaux conditionnent pourtant les comportements de ceux à qui on a caché la vérité. Autant leur dire.
Suite au prochain article : “Combien de fois j’ai voulu partir”